Lowertown loss: James Brian dies at 74
By Lina Dib
No wonder his middle name was Merryman, James Brian had the most joyful laugh.
And it will be missed by the many friends and neighbours he charmed and helped in our community.
Born in Montreal, educated in Germany, he brought his enthusiasm and his knowledge to Ottawa, cofounded here the bilingual École Parsifal School and mentored and trained teachers at Trille des bois. He was a deep believer in the Waldorf methods of education and shared his knowledge with teachers in First Nations communities.
“James was never one to seek the spotlight but continually supported others so they could shine and be appreciated,” says Robert McKay, board chair at the Rudolph Steiner College Canada.
“The warmth and the authenticity of James stood out incredibly during those training sessions,” remembers Marie-France Bertrand who worked with him in 13 reserves in Canada and the United States to teach the Waldorf methods. “James was able to establish a trust relationship very easily (…). He valued and always included their culture and traditional wisdom.”
To his neighbours, he was the guy who was always so happy to be back home in that eccentric building, formerly an artist studio, on Bruyère street.
“He was the one who got me involved with the LCRC (Lowertown Community Resource Centre),” says Marty Mudie, his next door neighbour. “And I’m sure glad he did!”
Although he often travelled to Toronto and to remote communities to spread the Waldorf methods of education, he still found time to be deeply involved in Lowertown.
“Such intelligence, such open mindedness, such integrity! He did so much good at the LCRC,” remembers Yolande Cremer, ex-chair of the board at the centre. “Men like him matter,” she adds.
And he mattered until almost the very last minute. “He wouldn’t quit work even when his health problems should have made him stop,” confides Ms. Bertrand, his friend, colleague, and accomplice for 30 years.
The bars and pubs of the Market will also miss him. He was definitely not all work and no play.
Le décès de James Brian, lourde perte pour la communauté
Par Lina Dib
Son deuxième prénom: Merryman; c’est peut-être donc la joie de l’homme qui explique ce rire sonore qu’on n’entendra malheureusement plus dans la Basse-Ville.
Le quartier a perdu un éducateur, un penseur, un ami. Un homme qui savait donner plus que prendre.
Né à Montréal, éduqué en Allemagne où il est devenu un adepte des méthodes d’enseignement Waldorf, James Brian a d’abord choisi Ottawa pour y répandre son enthousiasme et ses connaissances. Il a co-fondé l’École Parsifal School, a offert mentorat et formation aux enseignants de Trille des bois. Son amour de la méthode Waldorf, il l’a aussi partagé avec des enseignants dans les communautés autochtones.
“James n’aimait pas se faire remarquer. Il préférait aider les autres à briller”, souligne Robert McKay, président du conseil d’administration du Rudolph Steiner College Canada.
“La chaleur et l’authenticité que James dégageait était incroyables lors des formations”, se rappelle Marie-France Bertrand qui l’a accompagné dans 13 réserves au Canada et aux États-Unis pour y enseigner les méthodes Waldorf. “James était capable d’établir un rapport de confiance (…). Il valorisait et incluait toujours leur apport culturel et leur sagesse traditionnelle”, souligne-t-elle.
Ses voisins se rappellent surtout de son plaisir à retrouver sa drôle de bicoque, un studio d’artiste, à chacun de ses retours à la maison, rue Bruyère.
“C’est lui qui m’a fait joindre le CRCBV (Centre de ressources communautaires de la Basse-Ville)”, confie Marty Mudie, qui habite tout à côté. “Et je suis tellement heureux de m’y être engagé”, ajoute-t-il.
Parce que même s’il prenait régulièrement la route de Toronto et qu’il se retrouvait souvent dans des communautés autochtones bien loin d’Ottawa, James donnait aussi temps et énergie à la Basse-Ville.
“D’une gentillesse, d’une ouverture, d’une intégrité! Il a fait du bien au CRCBV”, se souvient Yolande Cremer, ancienne présidente du conseil d’administration du centre. “Des hommes comme lui, ça compte dans une vie”, insiste-t-elle.
Et James a compté presque jusqu’à la toute fin. “Il s’est entêté à travailler même quand ses problèmes de santé auraient dû le ralentir”, lui reproche Mme Bertrand qui a été son amie, sa collègue, sa complice pendant 30 ans.
Son absence sera aussi remarquée dans le Marché By mais peut-être qu’en prêtant l’oreille, on y entendra l’écho de son rire.