Par Claire Watier
Je suis un organisme. Puisque je fête mes 25 ans d’existence cette année, j’aimerais vous partager ce que je suis devenu à travers ces années.
Tout a commencé en 1997. Une mère dit à son fils : « Fils, je prends ma retraite bientôt, et j’aimerais que tu me partes un organisme pour retraités. Oh ! Pas n’importe quelle sorte d’organisme, parce que moi, je ne veux pas seulement jouer, moi, je veux continuer d’apprendre, je veux continuer de relever des défis, je veux être avec d’autres retraitée qui comme moi ont connu l’effervescence du marché du travail. Et le fils de répondre : « O.K. m’an, pour toi, je vais partir un organisme à ton goût. »
Et c’est comme ça que je suis né, du désir d’une mère et de la gentillesse d’un fils.
Oh ! Au début j’étais tout petit, seulement huit personnes sont devenues membres. Puis, j’en ai eu 30, puis 200 et plus tard 300. En 2003, j’en avais 500, et encore plus tard j’en comptais 900. Juste avant la pandémie, j’avais plus de 1500 membres. Tous des retraités à l’image de la mère du fils : actifs, curieux, voulant relever des nouveaux défis et sociales à part ça. Ils ont adopté comme devise : « pour ses membres par ses membres ». Parce mes membres ne veulent pas seulement participer, mes membres veulent aussi contribuer. Ils veulent être responsables d’activités pour partager leurs talents, leurs intérêts et leur passion avec d’autres membres. Plusieurs ont même trouvé leur niche chez moi pour faire du bénévolat. Ils dépassent même mes cadres puisque par exemples : certains font parcours lecture dans les écoles ou encore participent à solidarité internationale. Avant la pandémie je pouvais compter sur plus de 200 bénévoles.
La programmation
Qu’est-ce qui fait ma grande réputation vous pensez ? Qu’est qui est au cœur de mon dynamisme? C’est ma programmation. Oh ! parce que moi j’ai ma recette secrète « Pour ses membres, par ses membres ». Du simple désir d’une mère se sont ajoutés de multiples désirs. Un membre dit : « moi, je désire partir un club photos », un autre « moi je désire partir un club tricot », « moi, je désire un Café des Beaux-parleurs, moi je désire organiser des ateliers de J’écris ma vie, moi je désire faire du kayak, moi, je désire faire de grands voyages, moi, je désire célébrer un événement spécial ». Tout devient possible parce qu’il y a une collaboration très serrée entre mes employées et mes membres. Le cahier promotionnel des activités qui était tout mince au début, sans exagérer, il a maintenant l’épaisseur d’un dictionnaire! Bien à tout le moins, le dernier avant la pandémie comptait 108 pages. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges des retraités. Ça en attire du monde ça. Et c’est ce qui fait ma si grande réputation.
Le co-vid 19
Avez-vous entendu parler d’un virus appelé covid-19 ? Bien moi je le hais ce virus-là. Parce que à cause de lui j’ai été obligé de cesser mes activités. À cause de lui, j’ai été obligé de fermer boutique dans mes salles. À cause de lui mes membres ont été obligés de rester confinés chez eux pendant de longues périodes. Mais qu’à cela ne tienne, il n’était pas question que mes membres se sentent abandonnés. Il n’était pas question que mes membres soient isolés. Mes employées se sont retroussé les manches et avec l’appui du conseil d’administration, elles ont décidé d’offrir toutes les activités possibles en ligne. Elle se sont familiarisées avec les logiciels WEBEX et Zoom. Elles ont initié tous les membres qui voulaient se brancher à l’internet. Elles se sont mises à offrir des conférences en ligne, à faire de l’exercice physique en ligne, à jouer en ligne, à échanger et à partager en ligne, à célébrer en ligne. On a appris des nouveaux mots de vocabulaire : virtuel, présentiel, offre bimodale, mode hybride. Et moi, pendant tout ce temps j’ai pu continuer de fonctionner.
J’ai dit que je hais ce virus-là, mais je dois avouer que grâce à lui et à la découverte du virtuel, maintenant je rejoins les gens en dehors de la Capitale nationale. Je rejoins les gens à travers le pays et même à l’étranger. Et mes membres qui ne veulent pas sortir l’hiver ou qui quittent pour la Floride, peuvent rester branchés et participer à des activités.
À présent, mes employées et mes membres bénévoles vont s’assurer, qu’il y ait un équilibre entre offrir des activités en mode virtuel et des actvités en mode présentiel.
Conclusion
Dire que tout ça a commencé avec le désir d’une mère et la gentillesse d’un fils. Et ce désir s’est multiplié de nombreuses fois. Maintenant, à mon tour de vous exprimer mon désir : je désire pouvoir continuer d’offrir mes services et ma programmation enrichissante aux retraités de la région de la Capitale nationale et d’ailleurs, afin de favoriser leur mieux-être; demeurer chef de file pour une retraite active pour encore au moins un autre 25 ans.
Qui suis-je? RETRAITE EN ACTION
Consultez mon site web : retraiteenaction.ca
