2021 12-4 September Community Youth

Shootings underline / Les fusillades soulignent

need for a youth action plan for Lowertown

by the Lowertown Community Resource Centre

Two horrific shootings took place in Lowertown this summer. They claimed the lives of Tyson Ndongozi, 20, and Creflo Tansia, 18, two young men with strong Lowertown connections. The latter happened at 8:20PM on a warm evening in plain sight of numerous residents, adults and children alike. The neighbourhood as a whole, and particularly those who live close to where the shootings took place, are shaken and upset. They are resilient and resourceful too. But they are fearful. They are angry. They are frustrated.

Whenever there is an incident of concern in a residential area of Lowertown—a fire, a suicide, an act of violence, etc.—any one of the different local partners can activate the Post-Incident Network (PIN). The PIN is a means of determining needed supports for affected residents and coordinating short-term communication and actions. Members include Ottawa Community Housing, the Ottawa Police Neighbourhood Resource Team, the Lowertown East Residents Committee and Lowertown Community Association, the Rideau-Vanier City Councillor’s office, and the Lowertown Community Resource Centre. Other organizations are called in depending on the nature of the incident.

The network was activated this summer in response to the shootings. Door-to-door visits in the Beauséjour and Beausoleil communities were organized, flyers and posters were distributed, drop-in counselling was set up in the field house in Jules-Morin Park and the youth drop-in space, closed through the pandemic, was re-opened. But incidents such as the ones from recent weeks are not merely one-offs.; they are part of a pattern of recent shootings in Lowertown and elsewhere in Ottawa. The response needed is not merely a reactive one, such as what is done through the Post-Incident Network. Rather, longer-term, sustained measures are imperative both in the neighbourhood and more widely. We can more directly influence what happens locally.

Tragedies such as these make the dearth of positive, barrier-free activities and spaces for teenagers in Lowertown more starkly apparent. Youth need safe and appropriate places to go, both indoors and outdoors. They need access to varied cost-free activities that are tailored to their interests and are designed based on their input. Conversations with residents and among agencies have made it apparent that a Youth Strategy / Action Plan for Lowertown would be important in determining what should be done.

The Lowertown Community Resource Centre, Boys & Girls Club, Ottawa Community Housing, the Patro, City representatives, local schools and, most importantly some Lowertown youth, held an initial meeting to kickstart its development. There was unanimous agreement: the plan will be youth-led, it will be action-oriented, it will involve consultation with families and residents, and it will be developed in as short a time frame as possible. There is compassion, and open mindedness, and creativity and a willingness to work together. And there is an expectation that partners involved will follow through.

It is unrealistic to believe that developing and implementing such a strategy can fully prevent future incidents. But it can go a long way towards making the community safer and creating positive paths for Lowertown youth. So that the lives of other youth and young adults aren’t as likely to be cut short and families beset by grief; so that families feel more secure in letting their kids out of the house in the evening; so that youth feel respected; so that residents feel safer walking in their own neighbourhood.

la nécessité d’un plan d’action jeunesse pour la Basse-Ville

par le Centre de ressources communautaires de la Basse-Ville

Deux fusillades horribles ont eu lieu dans la Basse-Ville cet été. Ils ont coûté la vie à Tyson Ndongozi, 20 ans, et Creflo Tansia, 18 ans, deux jeunes hommes ayant de solides liens avec la Basse-Ville. Le plus récent incident dernier s’est produit à 20h20 un soir d’été à la vue de nombreux résidents, adultes et enfants. Le quartier dans son ensemble, et particulièrement ceux qui habitent à proximité du lieu de la fusillade, sont secoués et bouleversés. Ils sont aussi résilients et débrouillards. Mais ils ont peur. Ils sont fâchés. Ils sont frustrés.

À la suite de chaque incident préoccupant dans un lieu résidentiel de la Basse-Ville – incendie, suicide, acte de violence, etc. – n’importe lequel des différents partenaires locaux peut activer le Réseau Post-Incident (RPI). Le RPI est un moyen de déterminer les soutiens nécessaires pour les résidents touchés et de coordonner la communication et les actions à court terme. Les membres comprennent Logement communautaire d’Ottawa, l’équipe de ressources de quartier de la police d’Ottawa, le Comité des résidents de la Basse-Ville Est et Association communautaire de la Basse-Ville, le bureau du conseiller municipal de Rideau-Vanier et le Centre de ressources communautaires de la Basse-Ville. D’autres organisations sont appelées en fonction de la nature de l’incident.

Le réseau a été activé cet été en réponse aux fusillades. Des visites porte-à-porte dans les communautés Beauséjour et Beausoleil ont été organisées, des dépliants et des affiches ont été distribués, un service de consultation sans rendez-vous a été mis en place au pavillon du parc Jules-Morin et à la halte-accueil jeunesse, fermée en raison de la pandémie, a été rouvert. Mais des incidents tels que ceux de ces dernières semaines ne sont pas des cas isolés. Ils font partie d’une suite de fusillades récentes dans la Basse-Ville et ailleurs à Ottawa. La réponse nécessaire n’est pas simplement réactive, comme celle du Réseau post-incident. Au contraire, des mesures durables et à plus long terme sont impératives à la fois dans le quartier et plus largement. Nous pouvons influencer plus directement ce qui se passe localement.

Des tragédies comme celles-ci mettent en évidence la pénurie d’activités et d’espaces positifs pour les adolescents de la Basse-Ville sans obstacles à la participation. Les jeunes ont besoin d’endroits sûrs et appropriés où aller, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ils ont besoin d’avoir accès à des activités variées et gratuites, adaptées à leurs intérêts et conçues en fonction de leur apport. Les conversations avec les résidents et entre les organismes ont fait ressortir qu’une stratégie/plan d’action jeunesse pour la Basse-Ville serait important pour déterminer ce qui devrait être fait.

Le Centre de ressources communautaires de la Basse-Ville, le Club Garçons et Filles, Logement communautaire d’Ottawa, le Patro, les représentants de la Ville, les écoles locales et, surtout, certains jeunes de la Basse-Ville ont tenu une première réunion pour lancer son développement. Il y a eu accord unanime : le plan sera dirigé par des jeunes, il sera orienté vers l’action, il impliquera la consultation des familles et des résidents, et il sera élaboré dans un délai aussi court que possible. Il y a de la compassion, une ouverture d’esprit, de la créativité et une volonté de travailler ensemble. Et il y a une attente que les partenaires impliqués donneront suite.