Chers résident(e)s de la Basse-Ville,
Bravo pour la nouvelle image de marque de l’Echo de la Basse-Ville. Grâce à cette nouvelle identité, l’Echo démarre un nouveau chapitre et continue de favoriser les liens. Félicitations à toute l’équipe pour son dévouement et son travail!
Alors que le soleil illumine nos journées, je vous adresse à tous mes salutations les plus sincères. Les jours plus longs nous donnent plus d’énergie pour poursuivre nos objectifs personnels et professionnels. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui peut apprécier pleinement cette saison. De nombreuses personnes et familles rencontrent des difficultés et demandent de l’aide à mon bureau, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins primaires et la recherche d’un médecin de famille.
Malgré plusieurs changements législatifs du gouvernement provincial, les problèmes d’accès aux soins de santé et la pénurie de médecins persistent. Récemment, j’ai eu l’occasion de rencontrer dans mon bureau sept médecins désireux de contribuer à notre système de santé. Malheureusement, leurs diplômes étrangers ne sont pas reconnus ici, et le processus pour obtenir un permis d’exercice est complexe et décourageant. Cette situation met clairement en évidence l’écart entre les solutions disponibles et les besoins. Notre gouvernement doit prendre des mesures pour intégrer ces professionnels.
La santé n’est pas le seul domaine où la reconnaissance des diplômes étrangers constitue un obstacle. Mon premier projet de loi visait à remédier à ce problème, mais le gouvernement actuel a montré peu d’intérêt envers ce changement nécessaire. Au-delà des soins de santé, nous sommes confrontés à des défis importants en matière de santé mentale, d’insécurité alimentaire et de logement au sein de notre communauté.
Je continue à plaider en faveur d’un financement et de soutiens pour des initiatives telles que les cliniques dirigées par des infirmières praticiennes, qui peuvent améliorer l’accès aux services de santé. Récemment, un financement a été obtenu pour une telle clinique axée sur la santé mentale et la toxicomanie à Ottawa-Vanier. Bien qu’il s’agisse d’une étape positive, beaucoup reste à faire pour combler les lacunes en soins primaires.
Je reste déterminée à travailler avec tous les niveaux de gouvernement, les organisations communautaires et les résidents pour trouver des solutions à ces problèmes urgents. Je suis convaincue qu’en encourageant la collaboration et en tirant parti des atouts de notre communauté, nous pouvons créer des changements significatifs et durables.
Je vous remercie de votre soutien continu et je me réjouis à l’idée de travailler ensemble pour faire de la Basse-Ville et d’Ottawa-Vanier un endroit plus sain, plus inclusif et plus dynamique pour tous.